La lagune Zarracatín, située à 2 km au sud d’El Palmar de Troya, fait partie du complexe endoréique d’Utrera avec ceux d’Arjona et de La Alcaparrosa. Zarracatín est la plus grande lagune du Complexe, et l’une des plus grandes lagunes salées d’Andalousie.
Il s’agit d’une zone humide très peu profonde, à la morphologie irrégulière et au fond plat, située dans une zone de collines douces et entourée de cultures sèches.
La lagune est alimentée principalement par les précipitations et par les apports de plusieurs cours d’eau saisonniers provenant de son vaste bassin, mais elle reçoit également des apports souterrains.
La végétation périlagunaire de Zarracatín est fortement influencée par son haut degré de salinité. Elle est composée de prairies halophiles et d’autres plantes typiques des habitats salins continentaux, ainsi que de quelques zones d’estrans et de roselières.
Le complexe endoréique d’Utrera, en raison de sa proximité avec les marais du Guadalquivir, entre autres facteurs, revêt une grande importance pour l’avifaune aquatique, en tant que zone de reproduction, de passage ou d’alimentation.
À Zarracatín, il convient de noter la présence de flamants roses, qui viennent s’y nourrir.
Zarracatín apparaît entouré de cultures pluviales (généralement céréales et/ou tournesol) qui s’étendent jusqu’au bord de la lagune. Comme végétation de périlagon, il n’y a qu’une bande étroite de végétation halophile formée par des prairies halophiles telles que Polypogon maritimus ou Hordeum marinum (Polypogono maritimi-Hordeetum marini) ou des fûts de chénopodiacées comme Suaeda splendens (Suaedo splendentis-Salsoletum sodae), qui occupe des sols saumâtres nitrifiés. , au contact des cultures, ou Salicornia ramosissima (Suaedo braun-blanquetii-Salicornietum patulae) qui se développent en fin de printemps au fur et à mesure que l’eau de la lagune se retire, tandis que dans les clairières saumâtres des pelouses littorales formées par Frankenia pulverulenta et Parapholis sp. (Parapholido incurvae-Frankenietum pulverulentae).
En plus de la prairie, une végétation ligneuse formée par Sarcocornia perennis sbsp. alpini (Puccinellio caespitosae-Sarcocornietum alpini), qui se trouve principalement sur les rives nord et est de la zone humide, ainsi que des tamaris (Agrostio stoloniferae-Tamaricetum canariensis), situés principalement sur la rive sud-est de la lagune, qui possède également des roselières avec Phragmites australis (Typho angustifoliae-Phragmitetum australis).
Une carte postale authentique pour les amoureux de la nature est celle des flamants roses. Et c’est que cette lagune est un lieu de culte pour tous les amoureux des oiseaux, car ils ont la possibilité de repérer de nombreuses espèces d’avifaune.
La Réserve Naturelle du Complexe Endorhéique d’Utrera constitue un point clé pour de nombreuses espèces d’oiseaux, dans leurs mouvements migratoires, pour faire une courte pause lors de leurs longs voyages.
La courte distance qui existe avec les marais du Guadalquivir fait également des trois lagunes du Complexe un lieu choisi comme habitat alternatif pour de nombreux oiseaux, comme c’est le cas avec l’environnement du réservoir Torre del Águila.
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